On-avait-dit

Toujours des mots.

Vendredi 19 août 2011 à 15:04

 

J’a
vais pour habitude de changer de direction régulièrement, de m’aventurer sur des sentiers sinueux.Je savais pourtant qu’il ne serait pas facile de faire des choix s’ils se présentaient. Puis il est arrivé et j’ai du arrêter de courir, de croire au hasard et définir qu’elle route je prendrais. 
Voici quelques temps maintenant que je suis les panneaux, que je m’oriente au gré des battements de son cœur et que je ne me perds plus. Avec étonnement je me suis rendue compte qu’il m’ouvrait des voies qui n’existaient pas dans mes rêves d’autrefois. J’avance sereine, sans avoir à faire trop d’effort, sans avoir à trop réfléchir. Seuls quelques éléments du décor se sont perdus au détour d’un chemin. Je ne vois plus ces rayons de soleil qui me réchauffaient l’âme en son absence, je ne cueille plus de fleurs dans ces prés si gigantesques que je rencontrais.

Certains jours je vous dirais que je suis nostalgique, que j’aimerais retrouver ma vie d’avant, ma vie en solitaire, ou j’ai tant pleuré, regretté et attendue. Mes ces jours là je ne suis plus moi-même, je suis seulement triste d’avoir perdu une petite partie de ma vie, qui m’a longtemps permis de garder mon souffle, de ne pas avoir de dé
faillance.

 

Jeudi 18 août 2011 à 11:46

 

ON AVAIT DIT. 

Pendant de nombreuses années j'ai pensé que nos liens d'amitiés étaient plus forts que le reste, plus indispensables même que ceux avec nos familles. Et pourtant les jours et les mois passent et la nostalgie m'envahie.
On s'était dit qu'on ne se perdrait pas de vue, et malgré ca.. 
Nos attachements se renouvellent sans cesse, les évènements quotidiens nous tracent de nouveaux chemins et nos routes se séparent. C'est alors que certains jours je repense à tous les moments vécues, à tous nos actes manqués, à tous ce qu'on ne s'est pas dit. Mais la vie est ainsi faite que le bonheur change d'objet régulièrement.
J'ai perdu des amis, j'ai perdu des contacts et bien que je gagne en maturité, que mon bonheur ne cesse de grandir, j'y repense parfois et les savoirs si loin obscurci le tableau.

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