On-avait-dit

Toujours des mots.

Dimanche 5 août 2012 à 20:06

Certaines rues me sont interdites. Il y a des endroits où je n'ai pas l'autorisation d'aller.

Des décisions de justice?

Non je n'ai pas eu besoin de passer devant un juge. Non on ne m'a pas convoqué pour me l'expliquer et me l'interdire.

L'état, le mien, depuis longtemps à instaurer certaines règles. Des panneaux m'interdisent l'accés de ces voies où je voulais m'engager.

L'inconscient agit sur moi et fait taire ces pulsions "malsaines", ces pulsions passions.

Aujourd'hui je me sens lasse. J'aimerais tenter la folie, sortir du cercle, braver les interdits. Mais je ne suis pas sure de la démarche à suivre. Peut on vraiment l'être ?

Je l'aime, tu l'aimes ? 

Autant de questions qui m'assaillent, autant de réponses que je n'ai pas. Le temps faisait que je n'y pensais plus, le temps a fait que je me sentais mieux.

Aujourd'hui je crains, aujourd'hui je ressens cette solitude, ces regrets qui regagnent du terrain.

Triste cette jeune femme qui se lamente. Triste cette vieille fille qui me rappelle ce que je suis. 

Je regrette, pleine de nostalgie j'y repense. J'ai grandi mais mes sentiments restent inchangés.

Jeudi 26 juillet 2012 à 11:38

Un cauchemar est une création de l'esprit.
Celui ci m'a fait mal.

Je l'ai vu.

Je suis sensibilisée à l'importance des rêves. On m'a dit que ceux ci étaient des symptômes.

Suis je encore vraiment malade de lui, ou est ce simplement une réponse, un contre pied à 
la journée précédente médiocre ?

Je sais qu'il restera toujours là, à cette place particulière.

Malheureusement l'humanité est complexe. On ressent on souffre on imagine on regrette.
Pourtant tout va bien, je suis heureuse.

Des contradictions qui rythment le cours de la vie.

Je l'aime à ma façon

Illustration libre de droits: person with a rain cloud over…

Samedi 7 avril 2012 à 20:36

 Ce soir j'ai décidé d'écrire les yeux fermés. Tant pis pour les erreurs... En l'écoutant, j'ai ouvert mon coeur et laissé parler mon esprit. Je respire. Mon projet, ma seule ambition c'est d'obtenir ce diplôme qui légitimera mes ambitions. Je pensais que mon erreur résidait dans mon manque de passion. Plus j'avance, plus je constate que je me suis trompée. J'aime cette vie, aller à la rencontre des gens, les soutenir et combattre les difficultés. C'est ma force. Mon métier, mon investissement au quotidien, là réside ma passion. Je ne crois plus au hasard...

Mercredi 15 février 2012 à 16:28

Comme tant de fois, j'ai décidé d'écrire.

J'ai décidé d'écrire, de décrire cet instant. Le présent, imprenable qui n'est pas tout à fait passé et pas tout à fait à venir. On le vit sans trop y prêter attention et pourtant. C'est là qu'on y installe nos souvenirs, qu'on y choisit nos chemins. J'ai tant de fois regretté, rêvé du passé, que j'en ai oublié de vivre.

Et puis d'un seul coup c'est la page blanche, le manque d'inspiration dû au manque de rêves. Je vis une vie morne et monotone rythmée par le quotidien et une seule personne. On ne peut pas dire que le malheur soit le maitre mot de ma vie. Helas quand j'étais nostalgique, j'étais au moins inspirée.
Aujourd'hui j'ai l'impression d'être une anonyme, sans existence, sans idée et idéaux. Je me laisse porter par ce que le présent et le futur m'impose. J'aimerais vivre d'une passion, ennivrante. Au lieu de cela je tourne. Je tourne en rond, je ne sais pas ou aller, ni avec qui. J'ai toujours eu confiance en les autres. Mais qu'en est il de savoir si les autres ont confiance en moi. J'écris et je me perds dans mes maux. La nature elle même ne me parle plus, le cadre dans lequel je vis m'étouffe, et la chaleur polluée asphyxie ma pensée.

Je regrette, je ne sais pas ce que le futur me réserve mais je regrette déjà. Je ne sais pas qui je voudrais être, sans pour autant ne pas savoir qui je suis déjà. J'aime mon metier, j'aime ma vie. Mais mon coeur est il vraiment satisfait de ce que je lui propose. L'aridité de mes sentiments m'inquiète. Que puis je y faire. Je suis éteinte, je ne donne pas ce que je possède, je suis las et triste de devoir me lever chaque jour dans le seul but de trouver un sens.

La solitude m'appelle, elle me souffle à l'oreille, elle aimerait reconquérir du terrain. Mais aujourd'hui j'ai fait le choix de ne plus être seule. Ais je raison? Quelle existence je souhaite? J'ai la vague impression que mes doutes me rattrapent. Un mal pour un bien. Je ne veux pas être de ceux qui effacent leurs questions. Je veux pouvoir hésiter et choisir même si c'est dur. Je veux me sentir vivre, être mise à mal et sentir le vent cogner contre mon visage.
Je sais que pour cela je dois travailler. La banalité ne doit pas gagner.

J'ai manqué ces derniers temps d'enthousiasme mais réflexion faite je ne veux pas de cette vie là.

Vendredi 23 septembre 2011 à 15:10

 Je t'envoie ce courrier, car je regrette tout ce qu'on ne s'est pas dit. Je t'écris car je n'ai pas le courage de t'affronter, te rencontrer m'effraie. Simplement parce qu'on s'oublie et qu'on ne saura jamais vraiment si on a tout gaché. J'y repense et puis je me dis que le temps est mon allié, qu'il ne me fera pas défaut, un jour cela sera du passé. J'ai vécu tant de moments avec toi, des bons, comme des mauvais, mais tu m'as tellement appris. J'ai aimé, j'ai détesté, j'ai aussi été en colère mais rien ne m'a jamais tant comblé. A un moment de ma vie, où j'étais perdue, tu as été là.
Je ne sais pas vraiment qu'est ce qu'on a été l'un pour l'autre, des amis, plus que cela ? Aucune réponse ne me vient.

En tout cas aujourd'hui je pense à toi.

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